Mister Mondhard se prendrait-il pour Miss Monroe ? Nobody’s perfect ! (*)
Ça peut paraître bizarre, je sais, et pourtant je suis convaincu que notre métier demande quelque chose comme de l’amour, en tout cas de l’attention, du respect, de la délicatesse, de l’empathie. Au cas où ils l’oublieraient, nos clients mystère (les smiceurs) ont une charte inscrite en lettres d’or sur leurs tablettes, accompagnée des Dix commandements du smiceur. La première règle, c’est « tu smiceras ton prochain ».
Dans cet univers de consommation que l’on juge parfois cruel et froid, est-ce que cela ne fait pas du bien d’attacher de l’importance au sourire, au service, à la satisfaction ? De détecter les pain points pour les convertir en pleasure points ?
Smicer (jouer aux clients mystère) c’est se mettre à la place d’autrui, prendre en considération son expérience, son appréciation, ses arguments, son ressenti. C’est aussi pour celui qui s’y adonne, une expérience plaisante, amusante et utile à la fois. A very smice experience indeed. Qui requiert aussi quelques qualités d’acteur.
Smice contribue, j’en suis convaincu, au bonheur des gens.
Tout comme Poupou,… heu… Marilyn, dans cette fameuse scène.
Julien Mondhard, fondateur et Président de Smice
Et vous, voulez-vous smicer ?
« Poupou pidou… »
* Certains l’aiment chaud, de Billy Wilder, 1959. Avec Tony Curtis, Jack Lemmon, Marilyn Monroe. « Nobody’s perfect » est la dernière réplique du film…